La dernière semaine de janvier, semaine européenne de sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus, fut l’occasion de rappeler que ce cancer touche 2900 femmes et fait 1 100 décès tous les ans en France.

Ce cancer est principalement dû à la présence persistante de virus de la famille des papilloma virus au niveau du col de l’utérus. Ces infections, sexuellement transmissibles, peuvent provoquer des lésions susceptibles d’évoluer en cancer. Un dépistage régulier est donc recommandé à toutes les femmes éligibles (de 25 à 65 ans, vaccinées ou non contre les HPV) et permettrait de réduire de 90% l’incidence de ce cancer.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur un prélèvement gynécologique au niveau du col utérin réalisé par : un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Deux types de tests sont ensuite proposés en fonction de l’âge de la femme.

De 25 à 29 ans : examens cytologiques (analyse des cellules du col de l’utérus)
› Le dépistage est basé sur la réalisation de deux à tests un an d’intervalle suivis d’un nouveau test de dépistage 3 ans après si le résultat des deux premiers tests est normal.

De 30 ans à 65 ans : recherche de papilloma virus  (HPV-HR)
› Le dépistage consiste en la réalisation d’un test HPV-HR tous les 5 ans. Cette modalité débute 3 ans après le dernier examen cytologique.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus existe selon 2 modalités :

  1. le dépistage individuel : Participation spontanée aux examens de dépistage
  2. le dépistage organisé : Invitation à consulter un praticien et à réaliser le test de dépistage. L’invitation est envoyée aux femmes n’ayant pas réalisé les examens de dépistage dans les délais recommandés.

Pour plus d’information contacter votre Centre Régional de Coordination du Dépistage des Cancer ou votre praticien (médecin généraliste, gynécologue, sage-femme).

Pour aller plus loin/ sources : e-cancer ; spf